Humains funestes, amas à la piété fendue
Nous sommes en ce monde des dépouilles putrides
Au geste ravageur et au chant insipide
Las de la galette, profanant la vertu
L’essence misanthrope halète dans l’obscur
Des rictus éphémères au doigté luxurieux
Liant la sagesse des corps défectueux
D’où jaillit l’arôme de ses rêves impurs
L’âme dédaignée élude cette folie
Par les souffles amers ou l’éperon hardi
Dans un royal mouvement de grâce blâmée
Poussée par le crime la vermine logea
Entre la chair haineuse de ce corps ravagé
Coulant sur ses blancheurs le fluide grenat.
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