lundi 6 avril 2009

Songe d'un nuit





En cette dernière journée d’existence
Mon linceul verdoyant me tenant de plaisir
Je fus comme saisit d’une morne indifférence
De son chant éthéré tentant de m’assouvir


J’aperçus au loin une mandorle dorée
M’aveuglant, me brûlant l’essence de mon cœur
Et face à moi se tenait une dame Fée
Son regard me figeant d’une étroite chaleur


Inondant de sa grâce les montueux rochers
Elle, brûlant dans la passion des anciens feux.
Noyée dans ce torrent de songes et de pensées



Un voile vaporeux se mouvait jusqu’aux cieux
Elle s’évanouit dans un geste de langueur
Tel un astre secret succombant à la peur.

La Flamme du Nord

En ces temps ancestraux
Une déesse naquit
Au plus lointain du monde
Dans la froideur et l’oubli

Sous la neige laiteuse,
Elle ouvrit les yeux
Tel des voiles mystiques
Florissant sous les cieux

Je vois une rivière dorée
Couler le long de ces épaules blanchies
Où navigue mon âme égarée
Pareils à des fils d’or brodant mon amour.

Ses petites mains caressant
Les fleurs de la vie et,
Cette terre rosie,
De part l’éclat de son coeur, palpitant
Faisant fleurir les fruits du monde.

Même un affûtable été
Ne pourrait recouvrir de sa voix éthérée
Cette innocente flamme
Farouche, excise et tourmentée
Gisant dans ce palais opalin
Où les diamants succombent
Sur les flocons enivrants.


Perdre une amie, c'est comme perdre un fragment de son âme.

Ainsi la Folie est une existence
Dans cet exil de Noir et de Blanc
Nous caressant de sa divine fragrance
La noirceur de nos regards flambloyants
Et saisissant de ses doigts éffilés
Telles des ombres au crépuscule naissant
Vos pauvres et immondes corps décharnés
Se noyant dans les larmes de Satan.
Gourou, reine ou encore grand dieu,
Elle se modèle selon notre essence
Et transperce, coule le long des cieux,
Brûlant l'archer et chantant la Sentence.
Alors souviens-toi mon jeune ami,
La Mort n'est qu'un fruit qui se rit de nous
Suspendu aux branches de la Folie
Quel délice de croquer ce mou !
Un jour viendra où ton espoir sera
De cueillir le plus frais de ces poisons
Pour ainsi humer ton propre trépas
Que tu sois pauvre ou fidèle baron.

Bienvenue.

Bienvenue dans mon monde, simple et idéal, où je partage ma grande passion de la beauté de la parole, de la réthorique et en particuliers de la poésie.Les photos que vous pourrez voir, lorsque j'avancerai ce blog sont bien sûr mes propres oeuvres, sachant que cette activité fait aussi partie de mes passions.Bonne lecture à tous.


Elënia