lundi 6 avril 2009

Ainsi la Folie est une existence
Dans cet exil de Noir et de Blanc
Nous caressant de sa divine fragrance
La noirceur de nos regards flambloyants
Et saisissant de ses doigts éffilés
Telles des ombres au crépuscule naissant
Vos pauvres et immondes corps décharnés
Se noyant dans les larmes de Satan.
Gourou, reine ou encore grand dieu,
Elle se modèle selon notre essence
Et transperce, coule le long des cieux,
Brûlant l'archer et chantant la Sentence.
Alors souviens-toi mon jeune ami,
La Mort n'est qu'un fruit qui se rit de nous
Suspendu aux branches de la Folie
Quel délice de croquer ce mou !
Un jour viendra où ton espoir sera
De cueillir le plus frais de ces poisons
Pour ainsi humer ton propre trépas
Que tu sois pauvre ou fidèle baron.

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